1525
15 janvier, la "Male Marée" submerge la ville : plus de 100 morts et 28 bateaux de pêche détruits.
Reconstruction de la chapelle Notre-Dame détruite par cet ouragan
1563
Épidémie de peste.
1580
6 avril, violent tremblement de terre, sans dégât.
1584
Hiver rigoureux : en janvier et février, il est possible de marcher sur la mer.
1606
À Pâques, un ouragan dévaste la ville, en particulier les barres, épis, jetées, quais et fontaines.
1637
Une épidémie de peste sévit jusqu'en 1639.
1638
Un affaissement de terrain provoque une inclinaison de près de 60 cm de la façade de l'église Notre-Dame ; elle est redressée spectaculairement par le maçon Pierre Joseph Erouard.
Réaménagement du cimetière Notre-Dame qui s'était également affaissé.
1646
Des tempêtes provoquent des dégâts sur les infrastructures du port : six épis sont touchés, des planches sont arrachées, des cases sont vidées de leurs pierres ; la jetée nord est particulièrement frappée : les parois et la barre sont ruinées et la tête de digue est entamée.
1662
Un cyclone dévaste les installations portuaires et hydrauliques : les sept épis et jetées de bois qui existaient du village de Sainte-Adresse jusqu'au Havre sont entièrement détruits.
1665
L'effondrement, au passage d'une procession, du Pont Notre-Dame, qui n'était porté que sur des mâts de navires, provoque de nombreuses victimes ; il est remplacé par un pont levant, dit Pont aux Chaînes.
1668
Épidémie de peste à Dieppe et à Rouen : le commerce est interrompu.
1670
Hiver rude, entraînant la pénurie et la cherté du pain.
1678
Une violente tempête provoque des dégâts considérables à l'entrée du port : les galets s'entassent sur 3,30 m, le grand épi du côté de Sainte-Adresse est endommagé.
1684
Hiver exceptionnellement rigoureux ; l'estuaire est pris dans les glaces.
En février, l'éclatement des canalisations prive la ville d'eau potable.
Fin mars, la mer se couvre de glaçons.
1690
Le débarquement des malades de la flotte de Tourville entraîne une épidémie de typhus, à laquelle s'ajoute le scorbut : des sources contemporaines évaluent le nombre de morts à plus de 2 000.
1692
Léger tremblement de terre.
1693
Famine pendant l'hiver.
Tremblement de terre le 18 septembre.
1694
Un ouragan dévaste la région en août.
1701
Des tempêtes arrachent les toitures.
1705
Une tempête exceptionnelle détruit les digues, emporte une partie de la jetée en bois, coule plusieurs navires, comble de galets l'entrée du port et inonde la ville et la plaine de Leure.
Hiver rigoureux, pénurie de bois.
1706
Série de tornades provoquant d'importants dégâts.
1708
Hiver long et rigoureux.
1709
Hiver exceptionnellement rigoureux, comme sur toute la France ; les récoles périssent, les chemins impraticables et la mer gelée empêchent tout ravitaillement : famine.
La foule pille les boulangeries.
1710
Hiver rigoureux.
Famine.
1711
6 octobre, tremblement de terre.
Une tempête emporte une partie de la jetée.
Disette.
1715
Une tempête emporte une partie de la jetée, comble le port de galets, inonde Leure et coule plusieurs navires.
1733
La mer détruit les épis.
1755
1er novembre, le séisme qui anéantit Lisbonne est ressenti jusqu'au Havre.
1756
L'incendie qui détruit le Théâtre de la porte d'Ingouville fait plusieurs morts.
1757
28 octobre, tremblement de terre.
1759
Tremblement de terre en décembre.
1764
Ouragan : les vents sont si violents que la mer reste haute pendant près de 20h.
1765
Une forte tempête, connue sous le nom de Coup de vent de Saint-François provoque d'énormes dégâts.
1769
Tremblement de terre de faible amplitude.
1771
Pendant une douzaine d'années, une fièvre violente, appelée la suette, tue chaque été de nombreuses personnes ; depuis le milieu du siècle, les négociants et les bourgeois aisés quittent la ville basse, malsaine et sujette aux épidémies, et s'installent sur la Côte d'Ingouville.
1774
Disette.
1776
Terrible hiver : l'estuaire est entièrement pris dans les glaces, la température atteint -19°.
1778
Ouragan.
1785
Éboulement près des phares : le bruit, semblable à une explosion, s'entend jusque dans la ville.
1788
Hiver rigoureux.
Disette.
Au mois de décembre, la Seine est gelée de Paris au Havre.
1808
Plusieurs tempêtes et ouragans, pertes considérables.
1810
28 janvier, destruction par le feu de la Salle de Comédie bâtie en 1787.
En novembre puis en décembre, des tempêtes rompent des digues, la ville et la plaine sont inondées par la mer, la mer atteint les marches du Palais de Justice (actuel Muséum).
1811
Leure subit à nouveau des dégâts considérables, du fait de la rupture d'une digue.
1829
Incendie puis reconstruction de la nouvelle Salle de Spectacle.
Hiver rigoureux, la température descend jusqu'à -16°, le port est pris dans les glaces ; des loups traversent Fontaine-la-Mallet, Rouelles et le bois des Hallates ; des pierres destinées à l'église Notre-Dame sont fendues.
1831
Éboulement de la falaise depuis le phare jusqu'au village de Sainte-Adresse ; l'éboulement de La Hève détruit un corps de garde, un jardin de la batterie et plusieurs cabanes de pêcheurs.
1832
Première épidémie de choléra, 183 morts.
1834
Une large bande de terrain disparaît dans les flots, anéantissant des briqueteries et des tuileries.
1836
La mer menace une langue de terre qui sépare la plage de la Mare-aux-Huguenots : les plaines de Graville risquent ainsi l'inondation.
1837
Un violent coup de vent dégrade tant la plage, au sud de l'épi Saint-Roch, que la mer menace de s'y engouffrer, inondant ainsi une partie du Havre, d'Ingouville et de Graville.
1838
Hiver exceptionnel, la température descend à -18°, les bassins et l'embouchure de la Seine sont gelés.
1840
Incendie du Théâtre, qui sera reconstruit l'année suivante.
1841
Un ouragan provoque d'importants éboulements au Cap de La Hève.
1843
Incendie du Théâtre, qui sera reconstruit l'année suivante.
1844
Depuis une dizaine d'années, mouvement d'affaissement général des basses falaises, accompagné d'éboulements successifs.
1847
Tremblement de terre le 10 juillet.
1848
Deuxième épidémie de choléra (650 morts).
1853
Troisième épidémie de choléra (313 morts).
1855
Quatrième épidémie de choléra (242 morts).
Ouragan.
1861
Pour la deuxième année consécutive, de très gros blocs de glace obstruent l'estuaire et empêchent toute navigation.
1863
Tempêtes, grandes marées, inondations des bas quartiers.
1869
La circulation des voitures est impossible ; les gens aisés se déplacent en traîneaux tirés par des chevaux.
1874
Tempêtes et averses diluviennes, ouragan le 8 ; le 9, coïncidence de pleine mer, de grande marée et de forts vents d'ouest : nombreuses destructions, en particulier dans les infrastructures portuaires.
1879
Tremblement de terre.
1881
Plusieurs séries d'éboulements très importants font suite à des mouvements qui durent depuis 8 ans. Une fente d'une étendue considérable apparaît en travers de la route nouvelle (boulevard Maritime) : elle la coupe d'une véritable marche que les cantonniers doivent aplanir chaque matin ; elle se prolonge ensuite jusqu'au viaduc et le détruit.
1890
Une série de tempêtes endommage une partie de la ville et du littoral.
1891
Les basses falaises ont presque partout disparu ; la présence de nombreuses crevasses fait craindre de nouveaux éboulements.
1892
Cinquième et ultime épidémie de choléra (532 morts).
1896
Un ouragan provoque d'énormes dégâts.
1898
Le paquebot La Bourgogne, de la Compagnie Générale Transatlantique, est abordé dans le brouillard en plein océan par un trois-mâts anglais ; le paquebot coule, faisant 565 victimes, et 162 rescapés.
1905
Les mouvements de falaise n'ont pas cessé depuis 1891 ; sous le sémaphore de La Hève, un éboulement particulièrement important, sur 160 m et 1 800 m² soit 700 000 m3 de terre, écrase le "village" de pêcheurs de Canaqueville, faisant plusieurs victimes.
1911
Nombreux éboulements depuis 1907 au cap de La Hève ; éboulement et glissement de la falaise à Octeville (lieu-dit Le Croquet), sur une largeur de 200 m : la masse, en glissant d'un seul bloc, détruit la valleuse.
1915
11 décembre, explosion accidentelle à Graville d'une usine de munitions dite la Pyrotechnie belge (130 morts).
1917
Le bassin du Commerce est pris dans les glaces.
1922
Incendie du Théâtre-Cirque, boulevard de Strasbourg.
1923
En août, un cyclone emporte 200 cabanes de plage.
1926
Tremblement de terre le 30 juillet.
Le paquebot Paris coule son remorqueur Ursus lors d'une manœuvre : 10 morts.
1936
Ouragan (vents de 235 km/h).
1938
Le paquebot Lafayette est détruit par le feu dans le port.
En août, inondation de la ville suite à d'importantes précipitations.
1939
Incendie et chavirage du paquebot Paris dans le port.
1940
Terrible hiver.
1941
Nouvel hiver très rigoureux.
1945
Hiver très rigoureux.
1948
Depuis 1921, nombreux glissements et éboulements sur le littoral du cap de La Hève ; affaissements et tassements de terrain à proximité du Nice Havrais.
1954
Terrible hiver.
1956
Nombreux éboulements et glissements des falaises, à Sainte-Adresse, Bléville et Dollemard, mais surtout à Octeville.
1963
Le canal de Tancarville est en partie gelé.
1964
Ouragan provoquant de graves dégâts (167 km/h en ville et 200 km/h sur la falaise).
1970
29 août, gigantesque incendie dans un entrepôt boulevard de Léningrad : 250 tonnes de coton partent en fumée.
1980
20 juillet, inondations importantes au Havre et dans la région.
1982
En juin, des précipitations torrentielles provoquent d'importantes inondations en ville basse. Huit quartiers sont déclarés sinistrés. Un important glissement de terrain (100 000 m3), sur la falaise de Dollemard, menace deux habitations.
12 septembre, un gigantesque incendie ravage 3 des 4 hangars du Port Autonome où se trouvait entreposé le plus important stock de coton d'Europe (14 000 tonnes).
1983
7 juin, un orage extrêmement violent s'abat sur la ville (72 mm d'eau) et cause de très importants dégâts.
1985
Des centaines de tonnes de terre s'effondrent sur la rue Georges-Lafaurie.
1986
21 juin, un violent orage provoque d'importants dégâts dans l'ensemble de l'agglomération (un mort).
7 octobre, à la suite d'un accident survenu dans l'usine d'Atochem, un nuage toxique se répand sur la ville : 29 personnes sont hospitalisées.
1987
16 octobre, des vents de 180 km/h soufflent sur la région, occasionnant de nombreux dégâts.
1988
14 février, une fuite de pipe-line déverse une gigantesque nappe de fioul dans la Lézarde : elle est entièrement polluée de Montivilliers à Harfleur.
Important glissement de terrain rue Gabriel-Fauré.
1989
Fuite de fioul lourd à la centrale thermique : pollution du port.
1990
Série de fortes tempêtes, 173 km/h à La Hève. Le port d'Antifer accueille de nouveaux des pétroliers géants après 3 ans d'absence et subit une marée noire.
1997
7 août, le Kadja rate son accostage et déverse 100 tonnes de fioul dans le bassin Théophile-Ducroq.
9 août, trois hangars (36 000 m²) sont ravagés par un incendie sur le quai de Gironde.
1998
Éboulement de la décharge de Dollemard, sur une largeur de 50 m et une longueur de 200 à 250 m, pour un volume estimé à 50 000 m3.
Longue et forte tempête, mais peu de dégâts.
1999
Des précipitations torrentielles provoquent d'importantes inondations, d'abord en mai, puis le 26 décembre lors de l'ouragan qui dévaste le nord de la France (vent de 200 km/h au Pont de Normandie).
2000
Fortes tempêtes et pluies abondantes.
2003
En juin, des précipitations torrentielles provoquent d'importantes inondations en ville basse.
2013
En février, deux éboulements successifs les 3 et 25, c’est au total 450 m linéaires de falaise qui s’effondrent en mer à la Valleuse du Fond du Val, à Octeville-sur-Mer.
2015
17 octobre, un incident survient sur la plateforme Total de Gonfreville-l’Orcher : une fuite d’éthylène de 800 m3 au pied de la torche ouest, suite à un problème sur un compresseur. Elle n’est révélée au public que plus d’un mois après.
2019
25 juillet, un record de température est enregistré au Havre, lors d’un épisode de canicule : 38,5 °C
2020
23 septembre, à 4h30, une trombe marine souffle sur la plage du Havre : elle pulvérise 80 cabanes ainsi que quatre restaurants
14 au 19 décembre, dans le cadre de la pandémie de COVID-19 se tient, à l’échelle de la communauté urbaine, une campagne de dépistage massif. En six jours, 30 780 personnes se font tester, soit 11 % du bassin de population. Coût de l’opération : 800 000 €.
Archives municipales du Havre
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